Jean-Paul II l’a également écrit dans son testament. Il a écrit que le Concile était une “grande cause” de son pontificat. Il a écrit sur son actualité et son importance, soulignant avec conviction que les nouvelles générations puiseront dans sa richesse pendant longtemps.
Là aussi, et surtout, il reste un héritage qui doit être repris et valorisé. Karol Wojtyła a participé au Concile en tant qu’évêque, puis il l’a vécu, en tant que pape, dans son enseignement, dans sa mission pastorale, à travers des voyages et en intensifiant l’engagement de l’Église – en tant que protagoniste dans une dimension de plus en plus universelle – dans la défense des droits de l’homme, en particulier la liberté religieuse, tant dans le dialogue œcuménique avec d’autres Églises chrétiennes que dans le dialogue interreligieux, en particulier avec le judaïsme et l’islam. Et aussi en s’engageant dans la bataille pour la justice, la paix et la promotion d’un nouvel ordre international. (…) La mise en œuvre du Concile et la future réforme sont liées au projet de l’Église que Jean-Paul II a commencé non seulement à esquisser, mais aussi à le vivre concrètement dans son ministère.
Avec le consentement du cardinal Stanisław Dziwisz – “J’ai vécu avec un saint”
Maison d’édition de saint Stanisław BM. Cracovie 2013
