Ce fut une méchanceté, une méchanceté et un mensonge. On oublie sans doute, ce qui est arrivé dans l’Eglise après le Jubilé de l’an 2000. Si on relit la chronique de ces années, on peut constater comment Jean-Paul II était présent à chaque événement par sa parole ferme et courageuse, même si, évidemment, ce ne fut pas avec la même vigueur qu’aux premiers temps du pontificat. Et que je sache, aucune décision n’a été prise à son insu. Dans une grande souffrance, c’est vrai, le corps affaibli par la terrible maladie l’empêchant de marcher et même à la fin de parler, le pape Wojtyła a toujours été lucide, pleinement lucide, et a guidé l’Eglise jusqu’à la fin avec sagesse et équilibre. Je le répète, avec un grand courage. Comme il l’avait toujours fait.
Benoît Xvi le dit aussi, dans son entretien avec Andrea Riccardi, lorsqu’il fait mémoire de son prédécesseur : « oui, on peut gouverner aussi dans la souffrance. C’est certainement quelque chose d’extraordinaire. Mais après un long pontificat et après une vie aussi active de la part du Pape, un temps de souffrance était tellement significatif et éloquent, qu’il devint presque un modèle de gouvernement. »
Avec l’accord du cardinal Stanisław Dziwisz « J’ai vécu avec un saint »
Edition – Wydawnictwo Św. Stanisława – Cracovie 2013