Lors de la réflexion avant la prière de l’Angelus de ce dimanche, le Pape a attiré l’attention sur la nécessité de prier pour la grâce de la persévérance dans la foi et l’amour fraternel lorsque les ténèbres et les tempêtes de la vie sapent notre confiance en Dieu. Après la prière, le Saint-Père a donné sa bénédiction apostolique.
François a évoqué le passage de l’Évangile (Mt 14: 22-33) lu le 19e dimanche ordinaire au sujet de Jésus marchant sur les eaux orageuses du lac, et de Pierre qui a commencé à sombrer dans un accès de doute. Il a souligné que cette description est un encouragement à nous confier à Dieu à chaque instant de notre vie, surtout en période d’épreuve et d’incertitude. «Croire au milieu d’une tempête, c’est diriger son cœur vers Dieu, vers son amour, vers sa tendresse paternelle» – a souligné le pape.
Puis le Saint-Père a remarqué que le bateau dans l’emprise de la tempête était une image de l’Église qui rencontre à tout moment des contre-vents. Il a ajouté qu’en fait, c’est dans ces moments que brille le plus clairement le témoignage de la foi, de l’amour et de l’espérance. “C’est la présence du Christ ressuscité dans son Eglise qui donne la grâce d’un témoignage de martyre d’où naissent de nouveaux chrétiens et les fruits de la réconciliation et de la paix pour le monde entier” – a noté François.
“Que l’intercession de la Bienheureuse Vierge Marie nous aide à persévérer dans la foi et dans l’amour fraternel lorsque les ténèbres et les tempêtes de la vie sapent notre confiance en Dieu” – a déclaré le Pape à la fin de sa réflexion.
Après avoir récité la prière de l’Angélus et donné sa bénédiction apostolique, le Saint-Père a évoqué le 75e anniversaire de l’attaque nucléaire sur Hiroshima et Nagasaki au Japon, appelant à la libération du monde des armes nucléaires. Il a également appelé la communauté internationale à aider le Liban après l’explosion de mardi dans le port de Beyrouth.
Voici les paroles du Saint-Père:
« Il y a 75 ans, les 6 et 9 août 1945, les tragiques bombardements atomiques d’Hiroshima et de Nagasaki ont eu lieu. Rappelant avec émotion et gratitude la visite que j’ai effectuée dans ces lieux l’année dernière, je renouvelle mon invitation à prier et à agir pour un monde exempt d’armes nucléaires. Ces jours-ci, mes pensées reviennent souvent au Liban. La catastrophe de mardi dernier appelle tout le monde, à commencer par les Libanais, à travailler ensemble pour le bien commun de ce pays bien-aimé. Le Liban a une identité particulière, fruit de la rencontre de différentes cultures, qui s’est imposée au fil du temps comme un modèle de vivre ensemble. Bien sûr, cette coexistence est très fragile maintenant, mais je prie pour qu’avec l’aide de Dieu et la participation loyale de tous, elle puisse renaître libre et forte. J’exhorte l’Église au Liban à être proche des personnes qui vivent leur calvaire comme elle le fait ces jours-ci, avec solidarité et compassion, avec un cœur et des mains ouvertes au partage. Je renouvelle également mon appel à l’aide généreuse de la communauté internationale.