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Il a répondu par une boutade: “C’est la faute du Saint-Esprit”

 Jean-Paul II a pris au sérieux la disposition du Concile Vatican II sur la «vocation» universelle à la sainteté. Durant son pontificat, il béatifie 1345 personnes et en canonise 483. Pourtant, cette nouveauté, l’une des plus grandes, a souvent été critiquée et remise en question. On parlait d’«inflation» ou de «fabrique des saints».

C’est le concile Vatican II qui a proposé à chacun un haut niveau d’existence chrétienne quotidienne. Donc tout croyant peut devenir saint, même menant une vie tout à fait normale et modeste. Je voudrais vous rappeler que Paul VI a déjà simplifié les procédures de canonisation. La vérité indéniable est que pendant le long – ne l’oublions pas – pontificat de Jean-Paul II, de très nombreux saints et bienheureux ont été proclamés.

A ceux qui le critiquaient, le Saint-Père répondit par une boutade: “C’est la faute du Saint-Esprit”. En fait, ce n’était pas qu’une blague. L’Église est devenue vraiment universelle. La Bonne Nouvelle a atteint les coins les plus reculés de notre globe, et évidemment le message chrétien s’est répandu et a commencé à porter ses fruits.

Avec le consentement du cardinal Stanisław Dziwisz – “Témoignage” – édition TBA. Varsovie 2007