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La science, un bienfait pour l’Eglise!

« Galilée eut beaucoup à souffrir, nous ne saurions le cacher, de la part d’hommes et et d’organismes d’Eglise… ».(1) En ce mois de novembre 1979, le mot repentance n’existe pas encore. Mais le nouveau pape a décidé de frapper les esprits : condamner ce grand savant était une erreur, et l’Eglise doit afficher sa confiance, voire sa complicité avec la science ! Lointain héritier de Copernic et légataire direct du concile Vatican II, le pape polonais entend réconciler définitivement l’Eglise et les savants.
« L’Eglise reconnaît volontiers qu’elle a bénéficié de la science. (…) La collaboration entre la religion et la science moderne tourne à l’avantage de l’une et de l’autre, sans violer aucunement leur autonomie respective » (2)
« L’Eglise regarde avec estime, confiance, respect et espérance la science, qui a sa raison d’être dans la recherche sereine, libre et objective de la vérité » (3)
« L’avenir de l’homme est menacé, radicalement menacé, en dépit des intentions, certainement nobles des hommes de science. Il est menacé parce que les merveilleux résultats de leurs recherches, surtout dans le domaine des sciences de la nature, ont été et continuent d’être explotés – au préjudice de l’éthique – à des fins qui n’ont rien à voir avec les exigeances de la science, et jusqu’à des fins de destruction et de mort, et ceci à un degré jamais connu jusqu’ici » (4)

Avec l’accord de Bernard Lecomte « Le monde selon Jean-Paul II » ; éditions Tallandier, Paris 2018
1 – JP2 – discours pour l’anniversaire de la naissance d’Albert Einstein, le 10 vovembre 1979
2 – ibid
3 – ibid
4 – JP2 – discours à l’UNESCO, le 2 juin 1980