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Il disait que la douleur a un sens

Le vendredi, par exemple, et dans les derniers temps spécialement, il pouvait arriver que sa santé se dégrade d’un coup. A l’improviste, il éprouvait des douleurs aigues, très fortes, mais qu’il supportait avec patience Il disait que la douleur a un sens. Non seulement il le disait, mais il l’expérimentait dans sa propre vie. Il tirait de son expérience personnelle ce qu’il écrit dans la lettre apostolique « Salvifici doloris ».

Mais il y eut d’autres épisodes, d’autres situations, qui vous faisaient réfléchir et vous laissaient abasourdi, plein de stupeur et de question. Les personnes qui avaient eu l’occasion de rencontrer le Saint-Père rapportaient s’être senties comme proches du Seigneur. Suggestions ? Peut-être, mais cela se reproduisait souvent. Un soir Jean-Paul II reçut à diner une famille juive de trois générations qui vivait aux Etats-Unis. Il y avait la femme, docteur en philosophie, il y avait un de ses fils et il y avait ses neveux. A un certain moment, un des neveux dit : « Je sens la présence de Dieu. Puis-je chanter ? » Et il le fit. D’abord un chant en hébreu, puis un chant en anglais.

Il y avait des évêques qui envoyaient au Vatican des attestations de miracles obtenus grâce au pape Wojtyła. Mais lui avait littéralement horreur de ces choses. Il ne voulait pas en entendre parler. Il disait que, s’ils avaient obtenu des grâces, s’il y avait eu des miracles, tout cela était l’œuvre de Dieu, non de l’homme.

Avec l’accord de cardinal Stanisław Dziwisz « J’ai vécu avec un saint »