Les jeunes redécouvraient un intérêt pour les choses spirituelles. Ils allaient en masse écouter le pape, attirés par l’exigence de ses paroles ainsi que par son invitation – qu’ils n’entendaient d’aucun autre, ni en famille, ni en paroisse – à aller à contre-courant, à devenir saint.
Les évêques, cependant, ne comprirent pas toujours ce réveil des jeunes. Il y eut deux conférences épiscopales, celle des États-Unis et celle de France, qui tentèrent de dissuader le pape de célébrer les journée mondiales de la Jeunesse dans leurs pays. Parce que, disaient-ils, la France et les États-Unis étaient des États laïques, parce que c’était l’été, parce que les cérémonies seraient désertes, parce que, parce que…
Au contraire, selon la volonté du Saint-Père, les Journées Mondiales de la Jeunesse se tinrent à Denver en 1994, et à Paris en 1997, et elles furent un succès. Mieux, quelques-uns dirent que la reprise religieuse en France commença précisément par cette rencontre de Jean-Paul II avec les jeunes. Vous voyez ? Souvent on ne réussissait pas, et on ne réussit pas encore aujourd’hui, à voir la réalité de l’Eglise présentée par les journalistes de manière trop superficielle.
Avec l’accord du cardinal Stanisław Dziwisz « J’ai vécu avec un saint »
Edition – Wydawnictwo Św. Stanisława – Cracovie 2013