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Parfois  nous lui apportions des cartes de vœux dessinées par les enfants

Le 18 mai, le monde entier célébrait son anniversaire. Des télégrammes de vœux et des cadeaux affluaient au Vatican du monde entier.

 – Le Saint-Père regardait-il ces cadeaux ? Lisait-il les vœux ?

– Il ne lisait personnellement que les plus importants, ceux des chefs d’État, des dignitaires de l’Église. Il n’aurait jamais réussi à les lire tous ! Parfois nous lui apportions des cartes de vœux dessinéss par les enfants. Il y en avait beaucoup. Nous voulions qu’il sache que toutes les lettres n’étaient pas officielles et mortellement sérieuses. Celles envoyées par les enfants étaient émouvantes – dessins, prières,  déclarations d’amour. Cela réjouissait beaucoup le Saint-Père. Il riait franchement et demandait toujours de répondre à  ces lettres et de remercier. On y répondait donc. À chaque lettre, à chaque dessin. Et pas seulement à l’occasion de son anniversaire. Le Secrétariat d’État veillait à répondre à chaque lettre.

– En dehors des vœux d’anniversaire, combien de lettres le Saint-Père recevait-il par jour ?

– Quelques centaines, deux cents, parfois plus. Nous les parcourions et en portions une partie au Saint-Père. Une cinquantaine de lettres parvenait au du Pape. Le reste était conservé à la chancellerie.

– Pour se retrouver à la poubelle ?

– Non, toutes les lettres étaient archivées. Le Secrétariat d’État répondait à toutes. Le Saint-Père demandait toujours d’y veiller. Et je pense que les sections du Secrétariat d’État réalisaient consciencieusement cette demande du Saint-Père.

– C’est difficile à croire… Répondre à chaque lettre adressée au Pape ?

– Oui.

Avec l’accord de Mgr  Mieczysław Mokrzycki – « Le mardi était son jour préféré »

Edition M, Cracovie 2008