– Et le Saint-Père a dit seulement: „Laissez-moi partir vers la Maison du Père…”
– Le Saint-Père a dit cela à la sœur Tobiana. C’étaient ses adieux. Ses derniers mots. Puis il a ajouté : « Amen ».
– Quelle était l’expression de son visage ?
– Il était serein. Son visage n’était pas celui d’un vieillard, il n’était pas ridé. Jusqu’à la fin, le visage du Saint-Père est resté beau, intact, lisse.
– Était-il beau lorsqu’il entra en agonie ?
– Oui, son visage rayonnait. Parfois, nous avions vu le Saint-Père dans les moments particulièrement difficiles de sa maladie. Il avait alors sur son visage des rides, et des grimaces. Puis, juste avant la fin, son visage s’est transformé. Il n’était ni ridé ni pâle.
– C’est vrai. Dieu conserve leur corps intact, avec un visage lumineux. C’est ainsi que Jean-Paul II a quitté ce monde.
– Avez-vous pensé qu’un saint quittait ce monde ?
– Je ne pensais pas à sa sainteté alors. Je pensais qu’il fallait accepter la volonté de Dieu en dépit de notre souffrance et laisser le Saint-Père retourner à la Maison du Père.
Avec l’accord de l’archevêque Mieczysław Mokrzycki – « Le mardi était son jour préféré »
Edition M, Cracovie 2008