Jean-Paul II a réussi, parmi les situations les plus tragiques, à entretenir la flamme de l’espoir. En janvier 2003, bien que déjà âgé, avec des forces qui s’affaiblissaient, avec le monde en flammes, il a eu la force et la conviction de dire au corps diplomatique: “Tout peut changer … Oui, nous pouvons changer le cours des événements”. J’affirme en toute conscience, sans aucun triomphalisme, que le pape Wojtyła était le don providentiel de Dieu à l’Église et à toute l’humanité. Il a été un grand guide dans la vie de la communauté catholique, mais aussi dans l’histoire du monde. Il a contribué au renversement non seulement des murs idéologiques, mais aussi géographiques, culturels et religieux. Il protégeait et défendait les valeurs de paix, dénonceait l’injustice. Et il était le premier à montrer le respect de l’autre , il aimait son prochain: non pas en général, pas de manière possessive, mais dans son caractère unique et sa dignité, dans ses conditions réelles. Et il voulait aussi le laisser par écrit dans le document “L’autre m’appartient”
Avec le consentement du cardinal Stanisław Dziwisz – “J’ai vécu au côté du Saint”
Éditeur St. Stanisław BM. Cracovie 2013