À mon époque, il ne descendait plus à la crèche le soir aussi souvent que par le passé – dit l’archevêque. – Il était plus âgé et avait moins de force. Mais il aimait beaucoup lui rendre visite. Chaque fois quand nous sommes passés par là, il s’arrêtait et a priait près de la crèche. Plusieurs fois par jour, il regardait par la fenêtre. L’archevêque est convaincu que pour Jean-Paul II, ce n’était pas qu’un simple souvenir d’enfance ou bien une simple nostalgie des souvenirs de Wadowice puis de Cracovie. C’était une exploration du mystère de Noël. Une pièce du puzzle sans laquelle il est impossible de comprendre ce mystère. Mais la nostalgie de l’enfance certainement aussi – dit l’archevêque. Dans la Lettre aux enfants, Jean-Paul II écrivait: “Je vous vois préparer une crèche de Bethléem chez vous, dans une paroisse, aux quatre coins du monde, apportant le climat et l’environnement dans lesquels le Sauveur est né. Oui! Pendant Noël, la crèche de Bethléem avec le Divin Enfant occupe une place centrale dans l’église. ” Il a expliqué à ses petits amis qu’il leur écrivait à propos de tout cela parce que lui, enfant, vivait aussi pleinement Noël et, comme eux aujourd’hui, lorsque l’étoile de Bethléem a resplendi, il se précipitait à la crèche. Et il regardait le Divin Enfant, en le priant avec les paroles du cantique de Noël: “Ô Divin Enfant, lève Ta main et béni notre Patrie…”
Avec le consentement de Mgr Mieczysław Mokrzycki – “Un endroit pour tout le monde”
Maison d’édition Znak, Cracovie 2013.
