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Ils ne pouvaient pas apporter de neige de la région de Podhale

Chaque année à Noël, il se réjouissait comme un enfant. Il vérifiait le déroulement des travaux sur la crèche de la place Saint-Pierre. Il  envoyait des cartes de Noël à ses proches. Il attendait les montagnards polonais qui apportaient non seulement des sapins et des saucisses faites maison au Vatican. Ils apportaient du foin pour la table de réveillon de Noël. Et ce “quelque chose” qui manquait tant à Jean-Paul II. Un air des montagnes des Tatras bien-aimées, avec des chants de Noël de montagnards. Ils ne pouvaient pas apporter de neige de la région de Podhale. Mgr  Mieczysław Mokrzycki, aujourd’hui archevêque de Lviv en Ukraine, a été  le deuxième secrétaire pendant les neuf dernières années de la vie de Jean-Paul II. Avec émotion, il se souvient de chaque réveillon de Noël au Vatican. L’agitation pré-Noël dans la cuisine, l’odeur d’épicéa qui se tenait dans chaque pièce. Des tabourets de cuisine sont ajoutés à la table afin que tous les invités puissent y tenir. Et les soirées avec les chants de Noël. Tous les jours jusqu’à l’Epiphanie. Avec un recueil de chants, vieux de cent ans pour aider ceux qui ne connaissaient pas les paroles. Jean-Paul II n’avait pas besoin d’aide, il chantait toujours de mémoire.

Avec le consentement de Mgr Mieczysław Mokrzycki – “Un endroit pour tout le monde”

Maison d’édition Znak, Cracovie 2013.