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Les enfants se serraient contre  lui comme s’il était leur grand-père

Jean-Paul II posait souvent des questions sur des personnes  qui avaient chanté pour lui un an ou deux auparavant. C’est une autre preuve de sa mémoire photographique. Et combien chacun était important pour lui. Chacun de nous, chaque être humain. “Que chantons-nous finalement?”, a-t-il demandé.

– Et qu’avez-vous chanté? – je demande à M. Marcin.

– Parfois c’était «Barka» – dit-il. – Parfois “Góralu czy ci nie żal ?” Parfois un chant de Noël “Oj maluśki, maluśki“. Les enfants ont montré que le Saint-Père tapait du pied. Il se sentait bien avec nous. Et nous aussi avec lui. Les enfants se serraient contre lui comme s’il était leur grand-père. Celui qui pouvait, le serrait dans ses bras. Les vieux se serraient également. Une telle bonté émanait de lui. Et quand il regardait un homme, il avait l’air de tout savoir de lui. M. Marcin dit qu’à chaque baiser, à chaque note, ils voulaient lui donner de la force. Pour qu’il reste avec eux un an ou deux de plus. Les enfants ont dit qu’ils le mèneraient par la main pour qu’il ne tombe plus jamais. Pour les montagnards, une personne âgée a plus d’importance que pour d’autres. La personne âgée doit être remerciée. On se doit de l’aimer et de l’aider. Les enfants apprennent à respecter les personnes âgées dès leur plus jeune âge. Nous avons également dansé le « Zbójnicki » devant le Saint-Père – dit Zubek. Nous voulions lui montrer tout ce que nous avions de meilleur. Nous avons enregistré des disques spécialement pour lui. Nous l’aimions beaucoup et nous l’aimons toujours.

Avec le consentement de Mgr. Mieczysław Mokrzycki – “Un endroit pour tout le monde”

Maison d’édition Znak, Cracovie 2013.