Sa chapelle privée était un lieu de rencontres spéciales avec Dieu. Mgr Karol Wojtyła y est resté aussi longtemps que possible. Chaque matin, s’il était chez lui, il restait dans la chapelle jusqu’à onze heures. Là, il parlait avec Dieu, écoutait ce que le Seigneur lui disait. Parfois, les sœurs jetaient un coup d’œil à la chapelle et le voyaient allongé en position de croix, plongé dans la prière. Il y travaillait aussi lorsqu’il préparait les textes de documents, par exemple concernant le synode de Cracovie ou des lettres pastorales. Il marquait les pages d’une façon très particulière. Au lieu des chiffres, il écrivait des versets de prière, ce qui montre que le travail était aussi pour lui un moment de prière fervente. Il attachait une grande importance à la confession. C’était pour lui non seulement une confession de péchés, mais avant tout une expérience de pardon et d’absolution de Dieu, et donc une grâce qui donne la force de mener une vie honnête et droite. Il se confessait chaque semaine et avant les grandes cérémonies et les grandes périodes liturgiques. Même en tant qu’évêque, il se tenait avec les autres pénitents dans la file d’attente du confesseur de l’église franciscaine. La prière et la confession étaient les fondements spirituels sur lesquels le père Karol, vicaire de la paroisse Saint-Florian, a fondé son travail pastoral avec les étudiants, une entreprise pionnière à l’époque. En même temps, au milieu des années 50, la période de la domination du communisme, il restait en contact avec des étudiants et des professeurs, convaincu que l’avenir de la Pologne dépendait de l’éducation et de la formation des milieux universitaires.
Avec l’accord du cardinal Stanisław Dziwisz – « Le Témoignage »”.
Edition TBA. Varsovie 2007